lundi 12 octobre 2015

L'hospitalité nécessite une prise en charge hollistique

ADRIANA TASSARA
Amérique du sud méridionale
Je travaille comme psychologue dans le domaine du handicap. Je suis responsable de deux services très différents l’un de l’autre. Le service n° 3 prend en charge les patients atteints de handicap mental grave associé à des troubles de comportement sérieux. Le service n° 6 est réservé  au handicap psychique léger associé à des troubles de comportement et des difficultés d’interaction sociale ; les patients accueillis dans ce service se caractérisent par  un haut niveau de participation aux activités que nous organisons. 

Nous travaillons également avec les familles de nos patients si l’équipe thérapeutique le juge nécessaire ou, plus rarement, si celles-ci nous le demandent. Souvent, pendant nos entretiens avec les familles, des problèmes apparaissent qui sont très difficiles à traiter : des conflits non résolus, l’âge avancé des parents, la peur de l’avenir… que deviendront–ils ? Ces problèmes entraînent frustration, colère, méconnaissance des limites liées au handicap, sentiments qu’on a « honte » d’admettre, culpabilité...

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