jeudi 29 octobre 2015

Le Seigneur nous appelle et patiemment il nous attend.


Frère EMMANUELE LENGUE
Afrique
Je suis né le 22 janvier 1985 à Lomé. Après mon baptême et ma confirmation, je suis entré dans un groupe de la Légion de Marie où l’une de nos activités était la visite aux malades. Le sentiment qu’apportait nos visites aux malades, me donnait chaque fois la volonté de faire davantage.

Un soir, de retour du service, j’ai rencontré un ami qui était regardant chez les frères hospitaliers de saint Jean de Dieu. Il avait une rencontre ce soir-là avec le frère chargé des vocations. Il m’invita alors à l’accompagner. Après la rencontre, le frère me demanda si je voulais faire une expérience au sein de l’une de leur communauté. Au début, je n’ai pas accepté. Après un temps, mon ami me demanda une fois encore de l’accompagner et cette fois, le frère me proposa une visite dans l’un de leur hôpital. Après un petit temps de réflexion, j’ai décidé d’aller avec mon ami visiter cet hôpital. Arrivé, j’ai été saisi par la souffrance des malades surtout des plus pauvres. C’était ma première visite à hôpital avec plein de malades, la plupart pauvres. J’étais surpris aussi de voir comment travaillaient les frères ; leur façon de travailler et d’approcher les malades m’avaient beaucoup impressionné. De retour, le frère remarqua dans mes partages que j’avais aimé cette expérience. Il me proposa alors de faire partie de cette famille religieuse pour que moi aussi je puisse aider les malades. Ma réponse était toujours “non”. Dès que je suis rentré en famille, je n’ai pu cesser de penser à cette expérience. Après quelques mois de réflexion, j’ai décidé de parler de mon choix de devenir frère hospitalier de Saint Jean de Dieu à mes parents. Au début, ils étaient contre mon idée. Mais par la suite, ils me donnèrent leur accord et leur bénédiction. Je suis donc retourné voir le frère et lui fis part de ma décision de rentrer au couvent. Il me félicita et quelques jours après il remplit toutes les formalités et m’envoya commencer mon postulat.

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