mardi 29 septembre 2015

Personne ne peut retirer ce que l'on donne

CARLOS BENSENY LORENZO
Espagne
Je travaille depuis quatre ans dans une œuvre de l’Ordre où je m’occupe de patients atteints de handicap intellectuel ou de maladie mentale. Aujourd’hui plus que jamais, je suis très satisfait de mon travail et fier d’avoir été invité à accomplir cette mission. 

Et ce, pour différentes raisons, dont la plus importante est la possibilité qui m’est offerte de pouvoir aider mon prochain, une capacité que tous les hommes possèdent.

J’ai pu constater que cette aide est réciproque : se dépenser pour nos semblables est gratifiant tant pour celui qui reçoit que pour celui qui donne.

Cette gratification est à l’origine de ma curiosité pour la vie et les œuvres de Juan Ciudad, dont j’ai toujours été très admiratif. Une admiration qui augmente au fur et à mesure que je connais d’autres œuvres ou entités de l’Ordre hospitalier. 

Je suis d’autant plus étonné que ce grand réseau d’aide aux personnes les plus vulnérables transcende les barrières linguistiques ou culturelles.

Dans mon parcours, bref mais intense, j’ai pu comprendre et expérimenter que la solidité de l’Ordre repose sur des valeurs, avant tout celle de l’hospitalité. En effet, Jean de Dieu accueillait dans son hôpital gratuitement n’importe quel « étranger » avec responsabilité et respect, en veillant à ce qu’il reçoive des soins de qualité et une attention spirituelle auxquels tout être humain a droit.
  
Je suis heureux d’avoir croisé le chemin de Jean de Dieu à un moment où j’avais besoin de me réconcilier avec la vie. Je suis fier de suivre son exemple généreux, car en aidant les autres on s’aide soi-même : personne ne peut te retirer ce que tu donnes.  

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