samedi 26 septembre 2015

La vocation religieuse est un défit dans le monde d'aujourd'hui

Frère RICHARD A. KABIA
Afrique
Ma vocation est née dans ma famille et s’est précisée au moment de recevoir le sacrement de confirmation. En effet, mes parents étant des chrétiens catholiques et ils m’ont élevé dans leur foi.
J’ai découvert ma vocation d’hospitalier au lycée car j’y avais un ami, Christopher M. Kamara qui aspirait à devenir un religieux-frère et qui m’a invité à une réunion pour les futurs candidats. J’y suis allé et j’ai mieux compris que cette vocation était la mienne. Le frère responsable de la pastorale des vocations de l’époque, je parle de 1984, m’a remis un formulaire à remplir pour devenir candidat. Ma demande a été acceptée et depuis j’ai participé à toutes leurs rencontres. Peu à peu, je me suis familiarisé avec la personnalité de saint Jean de Dieu au point de vouloir me joindre au groupe de ses disciples car j’ai compris que saint Jean de Dieu a vraiment fait la volonté de Dieu en prenant soin des malades et des démunis.

J’en ai été de plus en plus convaincu pendant les premières étapes de ma formation, le postulat, que j’ai fait au Sénégal pendant deux ans. Je suis ensuite entré au noviciat au Togo et j’y suis resté également deux ans. Pendant ces étapes de la formation, j’ai découvert beaucoup de choses sur la vie religieuse et les autres aspects d’une vocation dans l’hospitalité. Être accepté au noviciat a représenté un défi pour moi. En effet devenir un religieux exige de nombreux sacrifices. Je pense à tous les sacrifices et aux multiples difficultés que Jean de Dieu a rencontré avant de découvrir sa vocation et de commencer son œuvre à Grenade, en Espagne, avec l’aide de Dieu. La vie de cet homme exceptionnel m’a fortement motivé pour découvrir que ma vocation était d’entrer dans l’Ordre Hospitalier des Frères de Saint Jean de Dieu.

Cette vocation demeure un défi pour moi car le monde d’aujourd’hui est rempli de tentations. La seule manière d'y résister est la prière et un travail intense. Maintenant que je suis scolastique, je me rends compte que je dois renoncer au matérialisme de notre société pour me donner totalement au service de ceux qui sont dans le besoin, les pauvres et les malades, comme l’a fait saint Jean de Dieu.
Je confie tout cela à la Vierge Marie et au Saint-Esprit et leur demande de m’aider à découvrir chaque jour davantage la richesse de ma vocation et d’y rester fidèle jusqu’à mon dernier jour. Une vocation est un appel de Dieu et chacun de nous doit en rendre compte.

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