mardi 28 juillet 2015

Témoigner pour rendre visible le charisme d'hospitalité

VIT POSPICHAL
République Tchèque
Je suis étudiant en Relations internationales et Études européennes à l'université Masaryk de Brno. Je suis en contact avec les frères de saint Jean de Dieu depuis l'âge de 6 ans, lorsque j'ai commencé à être enfant de chœur dans leur église et la chapelle de leur hôpital. Au moment d’entamer mes études à l'université, j'ai cherché un emploi me permettant de faire une expérience pratique. Pendant 6 mois, j'ai travaillé de nuit dans un magasin d'alimentation. Quand je l'ai raconté au supérieur des Frères de saint Jean de Dieu, le délégué provincial, cela l'a fait sourire car il cherchait justement un secrétaire personnel. Je suis donc devenu son assistant personnel et je m'occupe en même temps des relations publiques de l'Ordre.

Ce n'est pas une tâche facile, surtout en République tchèque, où 50 ans de domination communiste ont imprimé dans l'esprit de la population de la méfiance et très souvent même une véritable haine envers l'Église. Je souhaiterais récupérer la confiance des gens, pour qu'ils comprennent que nous faisons bien notre travail.

Je m'occupe de la publication du magazine dans lequel nous présentons nos valeurs. Je prépare la manifestation annuelle au cours de laquelle nous décernons un prix récompensant un engagement exemplaire dans l'assistance aux malades. Je m'efforce d'être un modèle d'hospitalité pour mes collègues. J'organise aussi bien des rencontres de bienfaisance que des concerts et expositions pour les malades de nos hôpitaux, et beaucoup d'autres choses encore. Mais surtout je passe du temps avec les Frères de saint Jean de Dieu et essaie de les aider en fonction des besoins.

Je n'ai que 25 ans, mais je ressens la grande responsabilité de contribuer à la continuité de l'Ordre, qui est présent chez nous depuis plus de 400 ans. C'est une grande joie pour moi d'être en contact avec les malades, même si je ne travaille pas directement avec eux. Je prends ainsi conscience de leur fragilité et aussi de ma responsabilité de ne pas les laisser seuls dans cette vulnérabilité. Je ne suis ni médecin ni infirmier, mais je peux malgré tout être présent auprès des personnes âgées et de ceux qui souffrent physiquement ou moralement.

Les Frères de saint Jean de Dieu me sont proches; un de mes grands-pères a été organiste dans leur église et l'autre a travaillé de temps à autre dans leur hôpital. Je suis donc reconnaissant de pouvoir travailler moi aussi pour eux. Je sens que cela me permet de progresser aussi bien au niveau professionnel que personnel.

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