samedi 27 juin 2015

Servir Dieu tel que nous sommes

Frère AUGUSTO VIEIRA GONÇALVES
Brésil
Je suis né en 1957 dans la banlieue de Fátima (Portugal). J’ai grandi dans une famille de paysans honnêtes et chrétiens.

Dès l’âge de 11 ans, j’ai grandi davantage encore à l’école apostolique des Frères de saint Jean de Dieu, où j’ai connu l’Ordre, j’ai fait mes études et me suis initié aux soins aux patients psychiatriques. Là, j’ai compris que je voulais me consacrer à Dieu.
   
A 17 ans j’étais novice, à 19 ans j’ai fait ma première profession. A cette époque-là, j’étais un peu saint et un peu rêveur ; j’étais en quelque sorte protégé du monde,  assez instruit et plutôt immature.   
Avec les missionnaires Rédemptoristes, ma catéchèse est devenue théologie : le Père Santos m’a enseigné les choses de Dieu et celles de l’homme. A l’université, j’ai étudié la comptabilité et la gestion.

Au Portugal, j’ai travaillé surtout dans le domaine de la gestion ; j’ai été à la tête de communautés et d’œuvres ; j’ai été journaliste, puis animateur hospitalier et agent de pastorale des jeunes. A l’âge de 45 ans, je me suis rendu au Brésil où pendant 5 ans j’ai pris les rênes de communautés et d’œuvres avant de me consacrer, pendant 7 ans, à l’hospitalité en faveur de populations démunies.

Je crois que j’ai été, et que je suis encore plus rationnel que sentimental, plus laborieux que sociable. J’ai toujours préféré mon bureau aux soins infirmiers, la théologie à la dévotion, l’idéal à la souffrance. J’ai commencé trop tôt, mais, Dieu merci, les choses vont assez bien dans ma vie. Mais ma vie serait bien meilleure si j’avais moins de défauts et de carences ! 

Je pense que j’ai été le partenaire de l’Esprit saint dans la création et le suivi de la jeunesse hospitalière au Portugal et de la Maison de l’hospitalité au Brésil : dans le premier cas j’ai guidé la personne vers l’hospitalité, dans le second je lui ai offert l’hospitalité. 

Ainsi, Dieu et Jean de Dieu sont devenus pour moi une réalité et le deviennent chaque jour davantage.
  
Mon avenir ? Ils le diront !

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