samedi 20 juin 2015

Avoir un cœur ouvert aux souffrances des hommes

ANDREA AVESANIItalie
C’était un jour de mai 1992 quand les frères de l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu m’accueillirent à la pharmacie du Vatican. « A partir d’aujourd’hui, nous allons travailler ensemble. Bienvenue ! », me dit Frère Fabiano, Supérieur de la communauté. Et d’ajouter : « Je te présente les frères qui travaillent ici ». J’en connaissais un grand nombre depuis mon enfance. Et il continua : « Frère Augusto, directeur adjoint. Frère Arcangelo, qui travaillera avec toi. Frère Martino, Frère Giovanni, Frère Claudio, Frère Mariano et Frère Anselmo ».  Je me souviens de tous avec gratitude et affection : ils m’ont beaucoup appris.

Je ne suis ni un frère, ni un collaborateur, ni un bénévole : je suis un pharmacien de la pharmacie du Vatican. Depuis plus de vingt ans, je travaille avec les religieux de la communauté des Frères de saint Jean de Dieu au Vatican. Religieux et laïcs, salariés du Saint Siège, nous avons tous le privilège et l’honneur de collaborer avec le Saint Père dans son apostolat. 
  
Au fil du temps, les frères australiens sont partis et de nouveaux frères sont arrivés : espagnols, indiens, polonais, anglais, africains et vietnamiens. Dans un esprit d’accueil, nous avons partagé avec eux les souffrances, les satisfactions, les repas. Nous avons construit une véritable fraternité, en surmontant parfois des problèmes inévitables. Et quand la vie nous a mis à rude épreuve, et je le sais d’expérience personnelle, nous n’avons jamais été seuls. En dépit de la mondanité, des tentations causées par l’argent et le pouvoir, nous n’avons jamais perdu de vue les enseignements de saint Jean de Dieu : un cœur et un esprit ouverts aux personnes qui souffrent, à la misère de l’homme.

C’est ainsi que les Frères de saint Jean de Dieu ont géré et gèrent la pharmacie du Vatican. Et… le jour de la saint André leurs vœux ne se font pas attendre !

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