Frère PARFAIT TCHAOU Afrique |
Le désir de me consacrer à Dieu est né de la rencontre avec une communauté de frères Marianistes qui avait la charge d’une école dans laquelle j’ai fait mes études secondaires. Leur engagement au service de l’éducation des jeunes et le style de vie communautaire qu’ils menaient m’ont séduit et je rêvais d’être comme eux. J’ai alors décidé de faire partie d’un groupe vocationnel pour mieux découvrir et approfondir ce désir et pour me faire accompagner. Je compris alors que Dieu voulait que je me mette à son service en servant mes frères souffrants.
Mon premier contact avec les frères de Saint Jean de Dieu fut très marquant. C’était à Tanguiéta dans l’hôpital St Jean de Dieu où j’ai passé un temps d’expérience pour découvrir la vie des frères et leur apostolat auprès des souffrants. Là, j’ai découvert un monde différent de celui duquel je venais. Un monde tourné vers le soulagement de la souffrance humaine, qui donne un sens à la souffrance humaine, un monde de compassion. Par de menus services et surtout par une présence silencieuse, quelquefois amusante et évangélisatrice au chevet de certains malades, je leur apportais soulagement et réconfort, ce qui m’encouragea à persévérer dans cette voie que je venais de découvrir. A la fin de cette expérience, je ressentais une joie intérieure pour les expériences de prière communautaire vécues et surtout satisfait d’avoir participé au soulagement des souffrances des malades à l’exemple du Christ.
La vie hospitalière m’a appris à avoir toujours souci du bien-être de mon prochain. En face d’une personne souffrante, je suis porté à chercher à apporter un soulagement à sa souffrance et cela me fait mal lorsque je suis incapable de le faire. Dans mon impuissance humaine, je confie sa souffrance au Seigneur dans un silence compatissant. A l’université où je suis les cours actuellement comme au centre de santé mental où j’aide quelquefois pour les soins et où je visite les malades, j’essaie d’être attentif et disponible pour répondre aux sollicitations des souffrants et des nécessiteux par de menus services que je peux leur rendre dans la mesure de mes capacités.
La vie communautaire est le lieu de recharge de mes énergies, de réconfort et de soutien, de partage de joie et des peines. Elle me permet à chaque fois de recentrer ma vie sur le Christ par les différentes célébrations liturgiques et autres activités communautaires.
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