Frère CYRILLE Afrique |
Je suis issu d’une famille chrétienne ; mon père est un catéchiste du village et a travaillé longtemps avec les missionnaires Oblats de Marie. Je m’étais engagé dans certains groupes qui existaient au sein de la paroisse tels : servants de Messes, les jeunes de lumière et le groupe des vocations. C’est de là que le désir de me consacrer au Seigneur m’est arrivé, voyant comment ses missionnaires travaillaient à l’hôpital, le service qu’ils rendaient à la population surtout l’attention particulière qu’ils accordaient aux plus pauvres, aux orphelins et aux malades.
Parlant de mon expérience hospitalière, c’était en 2002 que j’ai eu l’occasion de rencontrer l’une des sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus à l’occasion d’une célébration eucharistique pour la Journée mondiale des vocations. Quelques jours plus tard, je suis allé à sa rencontre. Le but de ma rencontre était de savoir s’il n’existait une branche masculine de leur congrégation. C’est de là que la révérende sœur m’avait parlé de l’Ordre hospitalier de Saint Jean Dieu. Elle me remit un dépliant élaboré par la Délégation Générale, à l’époque, du Togo- Bénin.
Trois mois plus tard, elle m’a recommandé d’écrire une lettre de demande adressée au responsable des vocations au Cameroun. Le choix du Cameroun s’expliquait du fait que les sœurs marquent leur présence dans ce pays et cela me faciliterait l’envoi des courriers. Ainsi s’ouvrit pour moi une autre expérience de vie : travaillant pendant une année au centre d’hébergement des enfants et personnes avec handicaps des sœurs de Mère Theresa de Calcutta. Certes, c’était pour moi, une très belle expérience voyant comment ses religieuses se dévouaient au service de tous ceux qui étaient internés dans leur centre.
C’est en 2004 que le révérend frère chargé des vocations du Cameroun m’a répondu tout en m’envoyant une prise en charge. Soutenu par la révérende sœur, je décide de partir au Cameroun le 4 Octobre 2004. Je fus accueilli par la communauté de Nguti. J’étais dans un milieu inconnu où la vie me sembla difficile d’abord pour la communication - ne connaissant pas les langues du milieu - ensuite la vie avec des inconnus, tout cela constituait pour moi un nouveau départ. Après six mois d’expérience tant communautaire et qu’apostolique, je découvrais petit à petit l’origine, la vie et l'apostolat des frères hospitaliers de Saint Jean de Dieu.
En juin 2005, c’est la maison de formation des novices qui m’a accueilli : début de l’expérience de la vie religieuse hospitalière. Toutes les étapes de formation, m’ont permis de me rendre compte de la noble mission qu’avait notre fondateur. L’engagement des collaborateurs aux côtés des frères au service des malades a été pour moi une riche expérience dans toutes nos communautés où j’ai été affecté. A présent, je me réjouis du choix fait et je confirme que c’est le oui inconditionnel qui demeurera jusqu’à la fin de ma vie.
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