Après une année d’événements et de prière pour les vocations hospitalières, celle-ci a été officiellement clôturée le 20 janvier 2016 à Rome, en la fête de la conversion de saint Jean de Dieu.
Une année riche en fruits
Un des fruits de cette Année des vocations hospitalières en France est notamment l’arrivée de huit regardants pour la seule province de France. Ces jeunes, âgés de 25 à 40 ans, professionnels dans le monde de la santé ou non, se posent la question de devenir frères de Saint Jean de Dieu et, à ce titre, commencent un cheminement avec les frères.
« J’ai le sentiment d’avoir trouvé une maison où le Christ m’ouvre la porte et me dit ‘tu es chez toi ici auprès de tes frères’. L’hospitalité est forte pour moi : faire du bien à ceux qui souffrent et croiser le regard du Christ dans celui qui est soigné… C’est donc avec joie que je chemine et découvre davantage la communauté des frères hospitaliers de Paris afin de franchir le grand pas vers le postulat en vue du noviciat et devenir à mon tour frère hospitalier de Saint jean de Dieu. Que la volonté du Seigneur soit faite ! » (témoignage de Ludovic, regardant)
Frère Jesús Etayo, supérieur général de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu, avait souhaité cette année pour mettre en avant la vocation spécifique des frères hospitaliers qui œuvrent depuis près de 500 ans au service des malades et des plus démunis. Fait providentiel, elle s’est déroulée en parallèle de l’Année de la Vie consacrée demandée par le pape François.
La vocation hospitalière telle qu’elle est entendue au sein de l’Ordre hospitalier englobe bien évidemment la vocation du frère hospitalier, religieux soignant, mais aussi celle du laïc qui s’engage à ses côtés au service des personnes accueillies dans les établissements de l’Ordre. Tous forment ce que l’on appelle la Famille hospitalière de Saint Jean de Dieu. « Chacun de nous, qui que nous soyons, et quel que soit le poste que nous occupions, nous n’avons pas n’importe quel travail, nous n’exerçons pas n’importe quel métier, explique Frère Alain-Samuel Jeancler, supérieur provincial de France. Nous sommes des donneurs de sens et des semeurs d’espérance auprès de vies meurtries, blessées et fragilisées. Qui, mieux qu’une famille sait parler ce langage du cœur dans nos sociétés atomisées, globalisées, déshumanisées ? Donner vie et faire vivre une réalité de Famille hospitalière dans le monde de la santé aujourd’hui, revêt un caractère et un sens profond de solidarité et de fraternité humaine. »
Pour Frère Jesús, il s’agit d’aller au-delà de cette simple année en faisant « retentir dans nos cœurs l’appel du Seigneur et en y répondant favorablement avec toutes les exigences que cela implique. » « C’est aussi cela notre proposition aux candidats qui veulent entrer dans notre famille hospitalière. Il s’agit surtout de répondre avec une vie de foi, et par le témoignage de notre vie qui correspond à notre vocation. »
« Il faut aimer les jeunes et les accueillir, il faut connaître le monde dans lequel ils vivent pour les comprendre », a insisté le supérieur général dans son discours de clôture de l'Année des vocations hospitalières. « Il ne faut pas que les changements nous bloquent mais il faut les oser avec audace et espérance. Les formateurs doivent savoir qu’il n’y a pas de formation sans accompagnement. Il faut éprouver les motivations profondes des candidats pour que dans l’évaluation on puisse savoir et connaitre son itinéraire, le changement et la conversion qui se sont opérés dans sa vie. Il faut arriver à reconnaître les valeurs, les critères et les principes qui guident sa vie, ses relations, sa vie spirituelle. »
En conclusion, Frère Jesús Etayo a interpellé les frères en leur demandant : « Quel futur voulons nous pour l’Ordre ? Quel type de frères et de mission ? ». « Sans témoins il n’y aura pas de vocation. »
Prière pour les vocations
La vocation hospitalière telle qu’elle est entendue au sein de l’Ordre hospitalier englobe bien évidemment la vocation du frère hospitalier, religieux soignant, mais aussi celle du laïc qui s’engage à ses côtés au service des personnes accueillies dans les établissements de l’Ordre. Tous forment ce que l’on appelle la Famille hospitalière de Saint Jean de Dieu. « Chacun de nous, qui que nous soyons, et quel que soit le poste que nous occupions, nous n’avons pas n’importe quel travail, nous n’exerçons pas n’importe quel métier, explique Frère Alain-Samuel Jeancler, supérieur provincial de France. Nous sommes des donneurs de sens et des semeurs d’espérance auprès de vies meurtries, blessées et fragilisées. Qui, mieux qu’une famille sait parler ce langage du cœur dans nos sociétés atomisées, globalisées, déshumanisées ? Donner vie et faire vivre une réalité de Famille hospitalière dans le monde de la santé aujourd’hui, revêt un caractère et un sens profond de solidarité et de fraternité humaine. »
Pour Frère Jesús, il s’agit d’aller au-delà de cette simple année en faisant « retentir dans nos cœurs l’appel du Seigneur et en y répondant favorablement avec toutes les exigences que cela implique. » « C’est aussi cela notre proposition aux candidats qui veulent entrer dans notre famille hospitalière. Il s’agit surtout de répondre avec une vie de foi, et par le témoignage de notre vie qui correspond à notre vocation. »
« Il faut aimer les jeunes et les accueillir, il faut connaître le monde dans lequel ils vivent pour les comprendre », a insisté le supérieur général dans son discours de clôture de l'Année des vocations hospitalières. « Il ne faut pas que les changements nous bloquent mais il faut les oser avec audace et espérance. Les formateurs doivent savoir qu’il n’y a pas de formation sans accompagnement. Il faut éprouver les motivations profondes des candidats pour que dans l’évaluation on puisse savoir et connaitre son itinéraire, le changement et la conversion qui se sont opérés dans sa vie. Il faut arriver à reconnaître les valeurs, les critères et les principes qui guident sa vie, ses relations, sa vie spirituelle. »
En conclusion, Frère Jesús Etayo a interpellé les frères en leur demandant : « Quel futur voulons nous pour l’Ordre ? Quel type de frères et de mission ? ». « Sans témoins il n’y aura pas de vocation. »
Père,
Confiants en ta bonté pour ton Eglise et pour notre communauté,
nous te prions de nous envoyer des vocations pour maintenir vivante et priante
l’œuvre que tu as confiée à saint Jean de Dieu et à chacun d’entre nous.
Nous te prions, Père, de nous aider à être toujours davantage
des témoins rayonnants de la Bonne nouvelle.
Que nos communautés soient le signe lumineux de ta présence
dans un monde de souffrances et que nous soyons,
à l’exemple de notre fondateur, des semeurs de ta Parole,
des acteurs d’Espérance et des sentinelles de l’Hospitalité.
Permets que malgré nos misères et nos faiblesses,
nous sachions être des témoins passionnés
et des serviteurs humbles auprès des malades et des pauvres que tu nous confies.
Apprends-nous à redire chaque jour avec saint Jean de Dieu :
« Dieu avant tout et par-dessus tout »
Augmente en nous la foi, l’espérance et la charité
quand nous sommes tristes et découragés, impatients ou anxieux.
Qu’à l’exemple des apôtres qui priaient d’un même cœur avec Marie,
notre vie fraternelle soit un signe pour le monde
et qu’elle suscite chez des jeunes le désir de répondre
avec générosité à l’appel de ton Fils à servir leur prochain.
Nous t’en supplions, toi qui nous appelles aujourd’hui et toujours,
par Jésus le Christ notre Seigneur et notre Dieu
qui règne avec toi et le Saint-Esprit pour les siècles et siècles.
Amen
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