GERARDO DIAZ QUIROS Espagne |
En tant que professeur au Centre universitaire des sciences de la santé Saint Raphaël-Nebrija, je constate au quotidien que l’on peut vivre et exprimer l’hospitalité de différentes manières.
Contribuer à la formation d’une personne implique une très grande responsabilité. Il s’agit de transmettre des connaissances, mais surtout de stimuler, de raviver la flamme, de dissiper les doutes, de fournir des réponses même si celles-ci ne sont pas exhaustives. L’université doit redevenir un lieu de recherche de la vérité, capable d’accompagner les jeunes et de les aider à s’épanouir.
La possibilité de former le personnel sanitaire à la lumière de certaines valeurs – en lui insufflant la passion pour l’excellence, sans oublier la dimension transcendantale de l’homme, en l’invitant à aimer sans borne – est une manière de partager et de développer le charisme, même si à première vue cela n’a pas grande chose à voir avec la priorité de l’Ordre, à savoir l’assistance aux plus démunis. Chaque personne qui a obtenu sa licence dans un établissement de l’Ordre hospitalier est, et doit être, une graine d’hospitalité semée avec générosité dans un sol fertile.
Comme toujours, et aujourd’hui plus que jamais, les temps sont propices à l’hospitalité. L’’hospitalité, telle la beauté pour saint Augustin, est à la fois ancienne et nouvelle, parce qu’elle jouit de « son présent sans temps », comme l’écrivait le poète espagnol Luis Cernuda. Parce qu’il est toujours temps pour nous de devenir les mains des caresses de Dieu. Et les jeunes, les étudiants et les professionnels doivent pouvoir vivre cette belle expérience.
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